(345 mots) Pour Mikhail Yurievich Lermontov, la patrie était présentée de deux côtés diamétralement opposés: il aimait profondément et infiniment sa nature riche, son histoire, ses gens ordinaires, mais s'opposait à Nikolaev Russie, renforçant l'autocratie et le servage, pour lequel il fut d'abord exilé dans le Caucase. Le thème de la mère patrie dans les paroles du poète est incroyablement fascinant en raison de son ambiguïté présentée dans un style romantique avec des notes d'esprit rebelle, le désir de liberté et une compétence indéniable.
Le poème le plus frappant, dénonçant l'attitude ambivalente de Lermontov envers la Russie, peut être appelé «Patrie». Il est intéressant non seulement pour sa composante idéologique, mais aussi pour le fait qu'il se compose de deux parties de tailles différentes, de sorte que la première d'entre elles semble majestueuse, le poète proclame son amour «étrange» pour son pays natal, tout en respectant les grands exploits du passé, il ne peut pas trouver en soi les échos inquiétants de cette époque, il ne l'occupe pas. La deuxième partie est remplie de simplicité et de légèreté, il n'y a pas de solennité en elle, il y a une description de la nature, des villages paysans. L'âme de Lermontov est donnée aux gens ordinaires, il est accablé par l'oppression terrifiante des couches inférieures de la société. Le poète a souvent abordé des événements historiques spécifiques, en règle générale, il s'agissait de la guerre patriotique de 1812 et du mouvement décembriste. L'œuvre bien connue «Borodino» nous renvoie à la plus grande bataille d'événements militaires de cette période. Le motif transversal du poème résonne dans ces lignes: «Oui, il y avait du monde à notre époque, / Pas que la tribu actuelle: / Les héros ne sont pas vous!». L'œuvre vise à reprocher aux contemporains de Lermontov leur inaction et leur soumission au régime de Nicolas I. Le petit mais vaste message "Adieu à la Russie non lavée ..." reflète avec précision et netteté la situation politique intérieure de l'époque. À ce moment, le poète a été envoyé dans son dernier exil dans le Caucase, c'est pourquoi il dit au revoir à sa patrie, non pas celle qui l'a enflammé d'un sentiment d'amour et de patriotisme trahi, mais celui qu'il appelle «la terre des esclaves, la terre des seigneurs». Le même motif, mais sous une forme plus délicate, est également présent dans les premiers travaux de Lermontov, par exemple, le poème "Tu es beau, les champs de ta terre natale ...". De beaux paysages s'ouvrent sous nos yeux, la nature étonnante qui est créée pour la liberté et la facilité, mais ce n'est qu'un voile, le poète voit plus profondément, derrière toute cette splendeur il y a un pays "vicieux".
Mikhail Yuryevich Lermontov dans son travail a toujours divisé la patrie et le gouvernement, il admirait la beauté du premier et détestait les règles établies par les autorités.